Gazette du 27 novembre

Bonjour,

Message d’Anne-Marie Gluck :

Hello :-) j ai retrouvé ce conte zen :-) :

La bannière et le vent

Le Zen va droit devant lui. Il ne donne pas d’explication, il suggère seulement. On connaît l’anecdote fameuse du disciple qui questionne le maître :
"Quelle est la vraie nature du Bouddha ?
- Le cyprès dans la cour ."
Le Zen unit le visible et l’invisible, l’humble quotidien et la réalité ultime, le relatif et l’absolu. Le "cyprès dans la cour", la fleur devant soi, le caillou sous nos pas sont les chemins qui mènent à l’au-delà, de l’au-delà, du par-delà.

Par un bel après-midi de printemps, un maître zen rentre de promenade. Le temps est délicieux, ni chaud, ni froid, un temps d’équilibre et de grâce auquel l’âme spontanément s’accorde. Une légère brise souffle et, en arrivant face au portail du monastère, le maître constate que la bannière à l’effigie du Bouddha faseye doucement au vent. Deux jeunes novices sont plantés devant.

"C’est la bannière qui bouge !
- Non, c’est le vent !
- Selon la bonne doctrine, ce qui importe, c’est ce que nous voyons devant nous maintenant. Et c’est la bannière, et elle bouge !
- Pas du tout, ta vision est erronée, car l’agitation de la bannière n’est que la conséquence du vent, c’est lui la cause première, la réalité au-delà de l’apparence.
- Mais l’existence du vent est une hypothèse !
- La bannière ne bouge pas sans motif, sa réalité est constitutive du vent !
- Pure spéculation !
- Évidence !
- Non, pas du tout !
- Mais si !"
Les deux moines s’échauffent, ce qui n’était qu’une conversation aimable devient une dispute, une bataille. Peu s’en faut qu’ils n’en viennent aux mains. C’est alors qu’ils aperçoivent le maître du temple, qui les regarde, impassible. Un peu confus, ils se tournent vers lui :
"Maître, est-ce la bannière qui bouge, est-ce le vent ?
- Ce n’est pas la bannière, ce n’est pas le vent, c’est votre esprit qui bouge."

"Le Zen est un mystère. Dès l’instant où une pensée le touche, il disparaît."

Message de Martine Pécron :


 
 

Message d’Evelyne et Francis Oosterlinck :
Bonjour à tous !
Merci de nous associer encore à votre gazette et vous envoyons un rayon de soleil de Charente Maritime où il fait un soleil radieux depuis ce matin. Qu’il vous rechauffe le cœur, voilà notre souhait. Bisous 😘.
Francis et Évelyne

Message de Dany Eceiza :

Coucou
Cette année régime obligatoire pas de produits en direct du sud-ouest..!!
Désolée mais ce ne serait pas sérieux d’aller de maison en maison..
Nous nous rattraperons au printemps
Bisous à tous et soyez prudents..
🎆🎄Dany

Message de Thérèse Morhan :

Bonne santé à tous les choristes

Que les préparatifs de NOEL vous rendent optimistes.
Que ce petit divertissement vous apporte un peu de poésie et de gaieté ... C’est ce que je souhaite à tous pour oublier ce temps maussade et attendre le sapin de Nöël .

Amicales pensées à tous.


 
 

Message d’Hervé Hénon :

" Me souvenant que la musique et les mathématiques entretiennent des liens étroits , j’ai tenté de trouver dans celles ci quelque réponse à nos questions existentielles d’aujourd’hui .Pas certain que ce soit convaincant

Enfin j’ai commis un petit texte problème / solution/questionnement/ espoir

Avec une petite musique, compère,commère ça pourrait peut être le faire .....

Bon week end "

Hervé

CIRCONFERENCE

Frappés par leur division

Deux petits rayons

Rêvaient d’addition

D’une vieille querelle

Venait cette séquelle

Qu’aucun algorithme jamais

N’avait pu éliminer

Soustraction, multiplication

Ils recherchaient l’opération

Ou mieux encore le théorème

Qui mettraient fin à leur problème

Ayant d’aventure rencontré

Leur voisine racine carrée

Ils se plaignirent auprès d’elle

De leur sort par trop cruel

Elle leur présenta son ami

L’incroyable nombre pi

Qui d’un coup de baguette magique

Mit fin à leur destin tragique

Chacun mis au carré

Et par ce nombre multiplié

Entra dans un grand tourbillon

Ils finirent par ….tourner en rond.

Sans oublier les puddings :
Bonjour !!
Comme vous le savez , l’opération brioches a été annulée cause COVID
Je pensais qu’il en serait de même pour les puddings et du coup je ne m’en suis pas soucié . Seulement , je viens d’apprendre qu’il n’en est rien....
Je fais donc appel à votre générosité une énième fois......
Vous pouvez passer commande jusqu’au 3 Décembre .
500 g : 12 euros
1.150 : 24 euros
Ce sont les prix de l’an dernier
Pour la livraison , on verra en temps voulu
D’avance merci
Protégez vous bien encore quelque temps !!
Bises
Richard (pour des commandes, contacter Richard)

et le champagne... (avec modération) :

le champagne Baudouin cuvée Véronique est toujours à 13€80 pour nous
franco de port à partir de 240 btles alors dépêchez-vous avant l’augmentation.
Pour les commandes envoyez un mail à mon adresse
jacques.lelong0802@orange.fr. règlement à réception.
ça vieillit bien, n’hésitez pas à faire du stock pour fêter la fin du covid.
amitiés et bises à ces dames comme dit Richard

Et pour finir, une prose de François :

Cinéma Paradiso : mon fil d’Ariane.
Le premier "enfermement" du doux printemps a réfréné notre rythme endiablé. En perte de repères, nous avons recherché nos nourritures originelles :
La culture des jardins abandonnés
La relecture des livres enfouis dans nos bibliothèques
La redécouverte des recettes de nos mères
Les retrouvailles de nos passions antérieures
Nous en avons déniché des traces éparpillées, dans les coins et recoins de nos maisons successives. Depuis, tout est bien rangé, classé, propré. Les albums se sont refermés, et l’on va pouvoir reprendre notre fuite en avant étourdissante.....
Que nenni,ma mie !!!! Les lumières de la ville s’éteignent à nouveau ; il faut se réfugier dans nos bulles étouffantes....... avec toi, mon amour, bien sûr ; mais sans amis, sans famille, et sans nos groupes d’appartenance.Tout au plus, peut on lancer moults dos par Messages interposés, en sauvegarde des relations interrompues, et des étreintes impossibles.
Alors ; comment retrouver force et vigueur dans la morosité de l’hiver naissant ?? comment ne pas se laisser envahir par la peur du présent, et ma nostalgie d’un passé révolu ???
Chacun cherchera sa formule magique. Quant à moi, je pense repartir à mes sources vives
Je veux retrouver ce qui m’a construit
Je veux conforter ce qui a fait ma force
Je veux !!!

Après ces temps de guerre, ou les vitriers passaient encore dans les rues, ou quelques chevaux efflanqués traînaient des carrioles de vieux meubles à réparer, les usines et les cafés attenants ont redémarré.
On pouvait obtenir une orange comme cadeau de Noël, et les repas familiaux reprenaient vaille que vaille , à l’occasion de nos anniversaires...
Mais un seul cadeau pour toute la fratrie le jour de mes 14 ans ; je devenais dépositaire d’un projecteur 9 mm 5 Pathé baby, et j’étais le Grand responsable des séances dans le salon encaustiqué de notre nouveau logement. C’était devenu le lieu culte de la maison. On y trouvait la bibliothèque interdite de nos parents, le piano de ma sœur aînée, la table d ’apparat pour l’accueil des invités qui osaient enfin revoyager, et bien sûr, le matériel de cinéma pour les séances du week-end.
Les bobines louées de Félix le chat, Charlot, Buster keaton, Mickey et Donald, défilaient devant nos yeux ebaubis. Mon père ressortait ses vieilles galettes d’avant guerre : images des grand parents, de la jeunesse de notre sœur aînée, de leurs lieux d’implantation successifs ; mais aussi, documentaires sur nos belles régions de France, et sur nos colonies et territoires élargis : Maroc, Tunisie, Tombouctou !!!
On riait de tout !!!!!! On s’ intéressait à tout !!!!! On était heureux de tout !!!!!!
Puis, vint le temps de ma première caméra... J’accumulais ainsi des centaines de mètres de pellicules sur notre vie adolescente :
nos pique niques familiaux dans la région, notre premier grand voyage dans le sud, où l’on dormait à deux dans un seul lit, l’apprentissage de la natation à la piscine de l’usine, et bien sûr, en cachette, nos premiers émois amoureux !!!!
Je vois donc ressurgir sur l’écran perlé de mes jours sans fin, cette période charnière de la construction de nos personnalités. Je comprenais comment nos pères et nos mères s ’en étaient sortis, leurs valeurs pédagogiques sous-jacentes, et nos efforts d’assimilation de ces plaisirs de vivre.

Ainsi ai je réutilisé ce matériel lors de tous mes stages d’éducateur en institution d’enfants. A titre d’illustration, j’ai programmé des veillées cinéma aux enfants placés au Centre d’observation de Lambersart.
Dans le dortoir collectif, on avait glissé les lits dans un coin de la salle, les spectateurs pouvaient s’étaler sur le parquet qu’ils venaient de cirer. Les leaders faisaient régner le silence, et je pouvais enfin faire nuit .....
Tout les intéressait, même les documentaires
Tout leur posait questions, même notre famille
Rien n’était perdu pour eux !!!!!
Pourtant,de temps à autres, l ’excitation en gagnait quelques-uns, et la séance dégènérait en pugilat !!!
Plus tard, j’ai essayé des séances de musique classique commentée, des chants, des contes de tous pays... Je pouvais alors croiser ces techniques à l’occasion de fêtes institutionnelles, pour présenter leurs montages audiovisuels.
50 ans plus tard, je retrouve toutes ces bobines desséchées et disparates, et j’entreprends le montage d’une "Saga" familiale : je trie, je visionne, je coupe, je colle, je décolle, je revisionne, j’illustre, j’enjolive, je sonorise, et je fais dupliquer mon œuvre sur CD pour la postérité !!!!
Mais attention !!! tout créateur a ses censeurs !!!!! Mes deux sœurs auraient peut-être du mal à voir leurs très chers frères conter fleurette aux premières venues, et donc être en passe de s’envoler à tire d’ailes ?????
J’effectuais donc ma propre autocensure : un film familial d’une part et un film en exclusivité pour les deux frères d’autre part...
Je me rappelais alors que l’abbé Pilate de notre paroisse de la bleuze borne d’Anzin, retirait les baisers finaux des films qu’il passait au ciné club du patronage, je me rappelais aussi du film "cinéma Paradiso" où toutes images jugées par trop osées, étaient coupées par le curé du village. Elles avaient donné lieu à un montage spécial des chutes amoureuses, au grand bonheur d’un Jacques Perrin devenu grand chef d’orchestre.......
Ainsi,le temps fut.... le temps fuit.....le temps coule...... Mais la force se transmet de génération en génération.
Je retrouve peu à peu les fils enchevêtrés de ma construction inachevée, et j’y puise résilience.
"L’ espoir renaît,et la terreur s’oublie",
Car la Force est en nous !!!!!
Nb : mais, j’élucubre !!! et pourtant, il me reste tous les films super 8 de Thérèse à visionner.....Bigre !!!! pour un autre reconfinement peut être ????
François


C’est tout pour aujourd’hui, profitez bien du soleil, avec une petite laine, il fait un peu frais.
Portez vous bien et n’oubliez pas les gestes barrières.
A bientôt.
Thomas